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Le domaine

HISTOIRE

Origine

        Les archives témoignent qu’en 1422, la famille Saladin achetait un plantier de vignes au lieu-dit « Chaveyron » à Saint Marcel d’Ardèche. Depuis XXI générations de vignerons-paysans se sont succédées.

Point de halte sur le chemin des croisades, le village de Saint Marcel d’Ardèche hébergeait au XIIIème siècle la commanderie de l’ordre religieux hospitalier : St Jean d’Artignan. L’origine du nom Saladin provient de cette époque et du sultan Saladin : principal adversaire des Francs et artisan de la reconquête de Jérusalem par les musulmans en 1187.

Parmi les 20 générations de vignerons du Domaine Saladin : Joseph, Adrien puis Paul Saladin furent également négociants en vin et en huile d’olive de 1824 à 1914.

La cave historique de la famille Saladin se situe en plein cœur du village, dans l’ancien château du 18ème siècle de la famille de Villeperdrix.

1422

Compoix du Domaine Saladin - Acte d'achat de vigne datant de 1422

Paul et Louis Saladin 1956

Paul et Louis

        A l’âge de 13 et 15 ans ans, Louis Saladin, Loï, et son frère Paul perpétuaient le travail au cheval des 6 hectares de vignes familiales auprès de leur père Henri et de leur grand père Paul. Vignerons-paysans, ils continuèrent d’entretenir en bio leurs vignes, céréales, abricotiers et cerisiers. La famille Saladin fut la dernière du village de St Marcel d’Ardèche à posséder des vaches et à vendre le lait et le beurre jusqu’en 1965.

Cadet d’une famille de six enfants, Loï sélectionna et acquit jusque dans les années 1980 douze hectares de terroirs à vignes, proches des terres de Paul, sur le plateau de Brissan à St Marcel d’Ardèche. Remplies de galets roulés, ces terres étaient progressivement abandonnées en raison de la pénibilité du travail. Les abricotiers puis les cerisiers furent arrachés en faveur des amandiers, recouvrant aujourd’hui 4 hectares du Domaine.

En 1978, Louis Saladin épousa Annick, restauratrice à Veyras, près de Privas. Ensemble, ils créèrent jusqu’en 1990 un deuxième « Mazet », un restaurant champêtre au milieu des vignes et des chênes du Domaine à St Marcel d’Ardèche. De 2007 à 2009, Stéphane Bertrand, le fils d’Annick réouvrit Le Mazet : une terrasse gastronomique dans un écrin de vignes !

Marie-Laurence et Elisabeth

        C’est en septembre 2003 qu’Élisabeth et Marie-Laurence, les filles de Louis et Annick Saladin, créèrent leurs premiers vins. Encore étudiantes, elles reprirent le flambeau de leur père contraint de suivre une convalescence.

Marie-Laurence est diplômée d’une école d’ingénieurs en agriculture et Élisabeth d’une école supérieure de commerce. Elles ont toutes les deux travaillé auprès de Marcel Guigal et Marcel Richaud en France, Randall Grahm en Californie et Philippe Debrus au Chili.

Leur demi-frère Stéphane, diplômé de Science Po Lyon a tenu “Le Mazet”, le restaurant de leur mère Annick jusqu’en 2009. Ce petit mas où l’on rangeait autrefois les outils était dédié à la cuisine de terroir.

Leur oncle Paul, le frère aîné de Louis, leur a transmis en fermage les six hectares des vignes historiques de la famille en 2006.
Et c’est dans une belle entente que la famille Saladin travaille et transmet son savoir faire de pères en fils et de pères en filles.

2006

Marie-Laurence et Élisabeth en 2006

TERROIRS

       

        Héritage familial sélectionné avec soin et entretenu en bio, les terroirs du Domaine Saladin se situent sur les terrasses de Saint Marcel d’Ardèche.
Ces dix huit hectares de « terres à vignes » ont été plantées il y a une quarantaine d’années par Louis et Paul Saladin passionnés par les cépages méridionaux ancestraux : Grenaches (noir, blanc et rose), Cinsault, Carignan, Mourvèdre, Syrah, Viognier, Clairette Rose, Clairette Blanche, Bourboulenc, Marsanne et Roussane.

Légende

Côtes-du-Rhône Domaine Saladin

Côtes du Rhône

       

        Les cuvées Côtes-du-Rhône : Tralala, le rosé, Loï et Paul, les rouges, trouvent leur origine dans les terroirs argilo-calcaires des alluvions graveleuses des collines dominant le village de Saint Marcel d’Ardèche. Bordées par les chênes, ces terres de nature argileuse offrent à la vigne une fraîcheur en sous-sol. Répartis en micro-parcelles, les sols du Domaine Saladin offrent une diversité de géographie, d’exposition et d’orientation.

Côtes du Rhône Villages Saint-Andéol

       

        Les terroirs de Per El, Fan dé Lune, Haut Brissan et Chaveyron 1422, proviennent des terrasses Villafranchiennes de Saint Marcel d’Ardèche. Situés sur le plateau de Brissan, les pentes de Font de Mazade et de Chaveyron, les sols sont constitués de gros galets roulés sur 5 à 6 m de profondeur. Ils captent la chaleur le jour, la restituent la nuit et diminuent l’évaporation du sol pendant l’été.
Ces parcelles furent les premières de l’Ardèche méridionale à entrer dans l’aire d’appellation Côtes-du-Rhône Villages. Elles offrent la particularité d’être protégées du Mistral par les « Clapas » : tas de galets situés d’est en ouest et amassés à la main par les paysans depuis l’Antiquité.

L’appellation Côtes-du-Rhône Villages Saint Andéol est née en 2017, reconnaissant les terroirs historiques de Saint Marcel d’Ardèche, Saint Just d’Ardèche et Bourg Saint Andéol, trois villages où la culture de la vigne remonte à l’antiquité. La mention Saint Andéol rend hommage au diocèse de Bourg Saint Andéol, l’un des plus anciens de France, consacré à Saint Vincent depuis le VIème siècle.

CAVE

Du raisin...

       

        Depuis l’origine du Domaine Saladin, les vendanges se font à la main avec une équipe de vendangeurs : des amis, des voisins, des étudiants.

        Le raisin est récolté à pleine maturité et après un tri soigné à la vigne. Elisabeth et Marie-Laurence se partagent entre les vignes et la cave. Elles choisissent des vinifications en micro-cuvées, selon le grain de la peau, la rafle, les pépins, l’intuition…

A la cave...

       

        Les vins du Domaine Saladin sont naturels, vinifiés sans ajouts chimiques (levures artificielles, tanins, enzymes…). Seule une dose minimale de soufre est ajoutée à la cuve et à la mise en bouteille. Les levures indigènes signent les vins et laissent s’exprimer l’identité de chaque terroir.

        La cave est enterrée et privilégie le système de gravité. Un pressoir pneumatique bichonne les vins de presse.
L’élevage a lieu en foudre de chêne et en cuve béton pour les vins rouges. Les vins blancs et rosés sont vinifiés en cuve enterrées et élevés en cuve inox.

        En cave, tout se joue à la dégustation suivant les arômes, les sensations, les émotions.

Et aux assemblages

       

       En tandem, Marie-Laurence et Elisabeth élaborent les prémices des assemblages en même temps que les vendanges, selon le millésime, les terroirs, les envies.

Une fois l’élevage et l’hiver avancés, Marie-Laurence et Jean-Louis Grippat orchestrent les assemblages, une ou plusieurs fois, à l’aveugle, patiemment. Annick et Louis conseillent, Elisabeth choisit. Ultimes instants d’émotion et de création !

Leur plus grand plaisir ? Partager leur passion !

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